L'Association suisse des transports routiers ASTAG renforce ses efforts autour de la décarbonisation du transport routier.
Au cœur de l'actualité - Une chronologie du développement ultérieur de la RPLP

Les processus politiques relatifs à la RPLP sont souvent difficiles à cerner. Surtout lorsque les informations sont encore confidentielles ou en cours de clarification. Afin d'offrir malgré tout une orientation, nous présentons ici le déroulement chronologique du Projet.
La chronologie montre comment le Développement ultérieur de la RPLP se déroule, de la première impulsion jusqu'à une éventuelle loi. Nous y indiquons quand et quelles étapes ont été franchies, comment l'ASTAG s'est impliquée et quelles décisions ont été prises.
Niels Volken se tient à votre disposition pour toute question ou suggestion.
Dans le Rapport sur le transfert 2019, le Conseiller fédéral mentionne l'objectif d'examiner la RPLP en tant qu'instrument central du transfert modal d'ici au prochain Rapport sur le transfert. L'intention est de garantir l'effet de la RPLP compte tenu des progrès technologiques et donc de la durabilité.
Le Conseil fédéral charge l'Office fédéral des transports d'examiner, dans l'optique d'un développement ultérieur durable de la RPLP, comment la RPLP peut être aménagée à l'avenir. Ceci dans le but de rendre le transport routier de marchandises encore plus efficace sur le plan énergétique et plus respectueux de l'environnement. Parallèlement, les coûts externes du trafic lourd doivent être couverts et le déplacement du trafic lourd à travers les Alpes doit être encouragé.
En 2020, diverses rencontres auront lieu entre l'ASTAG et l'Office fédéral des transports OFT. A cette occasion, l'OFT donne un premier aperçu du développement ultérieur prévu de la RPLP.
Au sein des organes de l'ASTAG, ainsi que vis-à-vis de ses Membres, l'ASTAG informe sur les plans ultérieurs de la Confédération concernant le développement ultérieur de la RPLP. L'OFT parle encore d'un plan en trois phases. La première phase doit permettre d'intégrer la norme EURO-7 dans le système. Dans la deuxième phase, les propulsions alternatives doivent être intégrées. Dans une troisième phase, il est prévu d'introduire une tarification en fonction des classes d'émissions de CO2.
Les nouvelles connaissances seront intégrées à tous les niveaux. Il s'agit de savoir ce que la Branche pense des Bâches.
Grâce en partie au travail de l'ASTAG, le Conseiller fédéral annonce en décembre le report du déclassement des Euro 4 et 5 de la classe tarifaire moyenne, à la classe tarifaire inférieure, au 1er juillet 2021.
L'ASTAG appelle le Conseiller fédéral à communiquer les modifications tarifaires de la RPLP au moins neuf mois avant leur entrée en vigueur.
Lors de la votation populaire du 21 juin, la proposition du Conseiller fédéral sera rejetée par le peuple. Le Conseiller fédéral doit revoir sa proposition.
En été 2021, les Euro 4 et 5 seront placés dans la classe la plus chère. La classe tarifaire moyenne est désormais inoccupée.
Dans son rapport, le Conseiller fédéral constate que les effets incitatifs de la RPLP diminuent et écrit qu'un réexamen fondamental de la conception et de la systématique de la RPLP est nécessaire. Pour la première fois, il esquisse publiquement les orientations envisagées.
En mars, l'ASTAG met en place un groupe de travail. En collaboration avec des partenaires externes, des lignes rouges et des garde-fous sont fixés pour le Développement ultérieur prévu de la RPLP. Sur la base de ces points de repère approuvés par les comités de pilotage, l'ASTAG définit une première position sur le développement ultérieur de la RPLP.
En septembre, l'ASTAG définit un plan de position. L'idée d'un Fonds pour la décarbonisation y est notamment avancée. Celui-ci doit permettre un financement de départ lors de l'acquisition de véhicules respectueux de l'environnement.
En septembre, le Conseiller fédéral mettra la révision en consultation. Avec ce nouveau projet, le Conseiller fédéral veut se conformer à l'accord sur le climat et à la décision du peuple. Il doit intégrer des mesures dans les secteurs du bâtiment et de l'industrie ainsi que dans les transports individuels motorisés et les transports publics. La RPLP y est également abordée sur un plan secondaire. L'exonération des véhicules sans CO2 doit être ancrée non seulement dans l'ordonnance, mais aussi au niveau de la loi jusqu'en 2030. La Consultation est ouverte jusqu'en avril 2023.
La révision de la Loi sur le CO2 sera intégrée au monitoring politique de l'ASTAG et préparée sous forme de dossier.
L'OFT annonce le 2 décembre l'adaptation des tarifs au sein du comité mixte des transports terrestres Suisse-UE. En juin 2023, le comité annonce l'adaptation prévue.
Les commissions discutent de la révision du CO2. En raison de longs débats, l'objet de la révision ne sera pas encore traité par le Parlement lors de la session d'été.
En septembre, l'ASTAG prend position dans les Perspectives de session à l'attention du Conseil des Etats.Dans ces Perspectives, l'ASTAG recommande une adaptation dans le sens de la neutralité technologique.
En automne, la révision du CO2 sera discutée pour la première fois en séance plénière au Parlement. Le débat débute au Conseil des Etats. Il biffe la proposition du Conseiller fédéral et veut continuer à fixer l'exonération au niveau de l'ordonnance.
Le Conseiller fédéral annonce en octobre son intention d'augmenter les tarifs pour 2024.
Le contact est pris avec le Conseiller fédéral Rösti (DETEC) et la situation est décrite. Une adaptation des tarifs à court terme serait fatale à la Branche.
Dans une lettre de six pages, l'ASTAG s'adresse à l'Office fédéral des transports et se prononce résolument contre une adaptation des tarifs pour 2024.
Le rapport mentionne une adaptation de la RPLP au renchérissement et annonce la consultation pour le projet de développement ultérieur de la RPLP. L'échéance mentionnée est le 1er trimestre 2024.
Du côté de l'ASTAG, les premiers préparatifs sont en cours afin que l'analyse du projet avance rapidement après l'ouverture de la consultation.
Dans un communiqué de presse, le Conseiller fédéral annonce en décembre qu'aucune adaptation au renchérissement ne sera effectuée en 2024. Elle est reportée à janvier 2025. Un succès pour l'ASTAG et pour toute la branche.
En décembre, l'ASTAG prend position dans les perspectives de la session à l'attention du Conseil national.Dans ces perspectives, l'ASTAG recommande une réduction de la RPLP différenciée selon la technologie, sans fixer de cadre temporel.
En hiver, la révision du CO2 est maintenant discutée à la Chambre haute. La commission propose une réduction de la RPLP différenciée selon la technologie pour les véhicules électriques et ceux fonctionnant avec des énergies renouvelables, qui serait valable pendant huit ans. Le conseiller national Giezedanner propose de supprimer la limitation dans le temps, à l'instar de la proposition de l'ASTAG. Contrairement au Conseil des Etats, le Conseil national veut définir l'exonération au niveau de la loi.
En lançant la consultation, le Conseiller fédéral publie pour la première fois un texte de loi sur le développement ultérieur de la RPLP. Les milieux intéressés ont trois mois pour se prononcer sur le projet.
Une prise de position complète est annoncée. Les documents mis en consultation doivent d'abord être étudiés en détail et exigent des analyses précises. Une prise de position détaillée sera rédigée au cours des trois prochains mois.
En février, l'ASTAG prendra position sur le projet de révision du CO2 dans les Perspectives de session à l'attention du Conseil des Etats et du Conseil national. Dans cet aperçu , l'ASTAG recommande une réduction de la RPLP différenciée selon la technologie, avec une limitation dans le temps de huit ans à compter de l'entrée en vigueur de la réglementation. Cela permet de créer des Conditions générales équitables. En automne, le Conseil national a opté pour une limitation en fonction de la première mise en circulation.
En février, la révision du CO2 sera discutée à la Chambre haute et à la Chambre basse. Il y a plusieurs propositions. Le Conseil des Etats vote en faveur de la proposition du Conseil national de la session d'automne. Le Conseil national, après de longues discussions, l'approuve également la semaine suivante.
En mars, la Commission des transports du Conseil national CTT-N dépose une motion qui demande une adaptation complète de la RPLP au renchérissement depuis 2001. Concrètement, cela signifierait des tarifs 12 à 15% plus chers.
L'ASTAG s'engage intensivement contre la motion "Adaptation intégrale de la RPLP au renchérissement". Cette motion contredit la décision du Conseil fédéral de décembre 2023 d'augmenter la RPLP de 5 pour cent.
Dans un document de 40 pages, l'ASTAG prend position sur le projet concernant le développement ultérieur de la RPLP. Elle montre en détail où le projet est déjà compatible avec la branche et où des améliorations sont encore nécessaires. Bien entendu, toujours en accord avec les drapeaux rouges définis par le CC et l'AD.
En mai, le Conseiller fédéral recevra la prise de position de l'ASTAG pour la consultation. L'analyse prendra du temps. Il soumettra probablement le projet remanié au Parlement fin 2024.
L'ASTAG rejette avec force la motion de la commission CTT-N. Cliquez ici pour voir l'aperçu...
Le Conseil national rejette l'adaptation complète de la RPLP au renchérissement.
Le rejet de l'adaptation complète de la RPLP au renchérissement est un succès partiel important pour l'ASTAG. Des millions seront ainsi économisés pour la branche. Le sujet est abordé en détail dans un article de N. Volken.
Du côté de l'ASTAG, le dossier sur le développement ultérieur de la RPLP est élaboré de manière intensive. Des préparatifs sont notamment en cours pour que le projet puisse être analysé le plus rapidement possible après sa publication.
En raison de la situation fiscale, le Conseiller fédéral fait procéder à une enquête sur les domaines dans lesquels la Confédération pourrait faire des économies. Le groupe d'experts constate qu'avec la RPLP, il y aurait la possibilité d'obtenir des recettes supplémentaires.
En réaction au rapport sur les subventions de l'Office fédéral des transports, l'ASTAG souligne explicitement et avec véhémence que la branche a besoin de clarté et de sécurité de planification en ce qui concerne la RPLP. Un aspect absolument central pour pouvoir réaliser de gros investissements comme le renouvellement de la flotte. Vous trouverez plus de détails dans le communiqué de presse du vice-directeur A. Kirchhofer.
Le Conseiller fédéral annonce que l'analyse des prises de position déposées sur le développement ultérieur de la RPLP prend plus de temps que prévu. Le projet de loi devrait être publié en mars 2025.
En raison de son volume, le projet de loi sera vraisemblablement soumis au Parlement fin mai 2025.
Suite au travail de lobbying de l'ASTAG, l'adaptation tarifaire aura lieu au 1er janvier 2025, soit un an plus tard que prévu initialement. Les trois classes tarifaires seront augmentées de cinq pour cent.
Le projet de message sur le Développement ultérieur de la RPLP est soumis au Parlement. Tous les partis et toutes les personnes intéressées pourront ainsi se pencher sur le sujet.
Immédiatement après le message, l'ASTAG publie le communiqué de presse pour une première évaluation. Le projet du Conseiller fédéral va dans la bonne direction, mais sa mise en œuvre prématurée est un "no-go".
L'ASTAG se penchera intensivement sur le projet, réalisera des analyses et présentera en détail la situation de départ aux organes.
Grâce aux retours des Membres et en étroite collaboration avec le Comité de gestion et le Comité central, l'ASTAG prend une position officielle.
Avec la publication du message, l'intérêt du public pour le développement ultérieur de la RPLP va s'accroître rapidement. Les partis politiques, les associations et le grand public se feront une opinion sur la RPLP et défendront leurs intérêts.
Des changements de direction sont encore possibles.
La Commission des transports du Conseil national ou du Conseil des Etats (CTT-N ou CTT-E) traite le projet avant qu'il ne soit soumis aux Chambres. Cela se fait à huis clos. Des décisions préliminaires importantes sont alors déjà prises. La commission peut également proposer des modifications au projet. La première délibération de la commission aura probablement lieu en août.
Fin novembre/début décembre, l'ASTAG soumettra aux parlementaires intéressés sa position sur le développement ultérieur de la RPLP, pour autant que le projet soit déjà à l'ordre du jour du Parlement en hiver 2025.
Après que la commission CTT du Conseil national ou du Conseil des Etats aura discuté en détail du projet et proposé éventuellement des modifications, le projet sera débattu pour la première fois dans le conseil correspondant en décembre 2025 ou en mars 2026.
Des changements de direction sont encore possibles.
Avec le premier débat public dans l'une des deux chambres, l'intérêt des médias sera grand.
La commission CTT de l'autre chambre traite le projet de loi du Conseiller fédéral et les décisions correspondantes des conseils des frères et sœurs. Si le Conseil national était le premier conseil, c'est la commission CTT du Conseil des Etats qui discute du projet avant que l'affaire ne passe au Conseil des Etats.
Selon le cas, le deuxième conseil discutera de la RPLP en mars ou en juin. En conséquence, les Perspectives de session de l'ASTAG aborderont ce thème.
Après la commission, le projet sera traité par l'autre chambre lors de la session de printemps 2026, ou éventuellement lors de la session d'été 2026. Si le projet était auparavant au Conseil national, il sera par conséquent discuté au Conseil des Etats.
Les parlementaires des deux chambres sont déjà d'accord sur de nombreux points. Il n'est plus possible d'y apporter des modifications.
Au cours de la même session, les dernières divergences entre le Conseil national et le Conseil des Etats sont éliminées. Les Chambres examinent les modifications respectives de l'autre Chambre et les approuvent jusqu'à ce qu'elles soient d'accord sur tous les points. Vient ensuite le vote final dans les deux chambres, où le Développement ultérieur de la RPLP est accepté (ou rejeté) dans sa forme finale.
Si le Développement ultérieur de la RPLP devait présenter de graves défauts après le vote final au Parlement, l'ASTAG se réserve le droit de lancer un référendum. Pour ce faire, 50'000 signatures valables doivent être collectées et déposées dans un délai de 100 jours.
Si le référendum aboutit, la version adoptée par le Parlement sera soumise au peuple. Il n'y a donc pas de modifications. Si ce projet échoue devant le peuple, le Conseiller fédéral élaborera un nouveau projet qu'il soumettra au Parlement (ce qui peut prendre deux ans).
Une fois que le développement de la RPLP est décidé, l'ordonnance correspondante est adaptée. L'ordonnance règle en détail l'application de la loi.
Comme pour les autres projets d'ordonnance, l'ASTAG regardera de près et interviendra le cas échéant dans l'intérêt de ses Membres.
Si le référendum a été lancé avec succès auparavant et que le peuple décide de s'opposer au projet, le Conseiller fédéral soumettra au Parlement un projet de loi révisé dans le courant de l'année 2027, et le processus redémarrera. Une mise en œuvre, si le projet passe cette fois-ci, devrait être possible d'ici 2029 - même si c'est de justesse.
En 2027, ou au plus tard en 2028, la loi sera adoptée.